mardi 3 avril 2007

Ce qui se dit à Vienne


Ces jeunes, dont beaucoup sont mal à l'aise avec le verbe, ont trouvé dans le feu leur outil de communication pour exprimer leur colère et leur détresse. Pour moi, le feu deviendrait donc la projection extérieure d'une colère intérieure. L'immatériel devenant matériel, visible et hystérisée. Mais aussi le feu comme élément purificateur pour transformer une structure sociale vécue comme adverse et corrompue. Je pourrais aussi parler d'une frustration sexuelle qui se libère par la mise à feu mais je m'arrêterai là pour ne pas donner de mou à mes détracteurs.