jeudi 17 mai 2007

Guy “Moqué"


Eloge de Jean Moulin, pélerinage aux Glières, lecture obligatoire de la lettre de Guy Moquet pour tous lycéens en début d'année scolaire, Sarkozy fait de la récup’ chez les victimes de Pétain pour se dégager du label de facho qui perce derrière le ronron de sa presse chérie. Ne l’oublions pas, il a fait préfacer son livre "Libre" par Gianfranco Fini, chef de “l'Alliance Nationale”, parti néo-zina transalpin. Avec Goebbels, -excusez du peu- il accorde au travail la même valeur de libération; il adhère aux thèses eugénistes dont l'application a conduit le 3ème Reich à supprimer tous les "dégénérés" (délinquants, juifs, roms, homos,blacks, handicapés) pour sécuriser l'avènement "d'une race de Seigneurs". Et ce sont bien les électeurs de la flamme tricolore qui l'ont préféré à leur propre leader pour porter leurs idées au pouvoir. En réalité, la résistance qu'honore Mr Sarkozy est celle qu’il offre à l’immigration dont il est issu, à tous ceux qui menacent son besoin pathologique de contrôle et de compression, aux objecteurs du CAC 40, dont les PDGs descendent de leurs orbites en parachutes dorés, après une gestion pittoresque de leurs entreprises qui les conduit à remercier des milliers d’employés pour "sauver un string de crédibilité boursière". Mais ce que je trouve vraiment inquiétant, c’est ce rot qu’il a laissé échapper en début de discours et que tout le monde a feint d’ignorer: "Un jeune homme de 17 ans qui donne sa vie à la France, c'est un exemple non pas du passé mais pour l'avenir.” Avec des compagnons de route comme Dassaut et Lagardère, cet individu nous promet des lendemains qui chantent... A quand un 11 septembre à la française?